
Vers un Code de conduite national des épiceries
Les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux (FPT) de l’Agriculture qui étaient réunis virtuellement vendredi ont reconnu les progrès réalisés par l’industrie dans l’élaboration d’un Code de conduite des épiceries du Canada. Ce dernier a pour objectif d’encadrer les relations entre les détaillants alimentaires et leurs fournisseurs.
« En améliorant la transparence, la prévisibilité et l’équité, ce code contribuera à renforcer la résilience de la chaîne d’approvisionnement alimentaire canadienne. C’est grâce à la collaboration des entreprises qu’il sera plus efficace, ce qui, ultimement, s’avérera un avantage tant pour l’industrie dans son ensemble que pour les consommateurs », déclarent Marie-Claude Bibeau, ministre fédérale de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, dans un communiqué.
Tous les deux encouragent les organisations du secteur agroalimentaire à participer aux consultations qui seront menées par l’industrie dans les prochaines semaines afin que le code puisse profiter au plus grand nombre et à la plus grande variété d’entreprises. Ils disent appuyer le processus en cours et encourager l’adoption volontaire et à grande échelle du Code de conduite des épiceries afin qu’il puisse être rapidement mis en œuvre.
Une réception favorable du CTAQ
Le Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ) s’est dit « très favorable » à l’appréciation manifestée par les ministres de l’Agriculture FPT concernant le travail effectué ces derniers mois par l’ensemble des acteurs de l’industrie agroalimentaire pour élaborer un Code de conduite.
« Dans le contexte de la poursuite des travaux, le CTAQ privilégie la mise en place d’un groupe de travail de petites et moyennes entreprises agroalimentaires et demande qu’un représentant de ces entreprises siège sur le comité de pilotage afin que le code tienne compte de leurs particularités », souligne Sylvie Cloutier, présidente-directrice générale du CTAQ, dans un communiqué.
Le CTAQ considère que l’établissement de ce code de conduite servira aussi les consommateurs, dont le pouvoir d’achat s’est dégradé depuis les deux dernières années. « Il est impératif d’établir un code de conduite basé sur des principes de transparence, de prévisibilité et d’équité, tout en misant sur la résolution rapide des litiges et la simplicité d’application », explique le CTAQ dans un communiqué.
Le Conseil de la transformation alimentaire du Québec représente 13 associations et plus de 650 entreprises membres regroupant des ventes de plus de 34 G$ par an. Sa mission est d’orchestrer l’excellence et la croissance durable du secteur de la transformation alimentaire, en appuyant ses parties prenantes et en unifiant l’écosystème.