Aliments du Québec : manger local demeure un choix compétitif
L’étude Manger québécois coûte-t-il plus cher ? menée pour le compte d’Aliments du Québec révèle que dans 55,6 % des catégories étudiées, le produit local est soit aussi concurrentiel, soit plus concurrentiel que le produit d’ailleurs. Lors de la première édition, le nombre s’élevait à 70 %.
Dans la section Épicerie, les produits locaux qui sont tout aussi concurrentiels ou plus concurrentiels sont le kombucha, farine, préparation pour crêpes, confiture, jus, eau, barre granola, gâteau, beurre d’arachide, sauce barbecue, croustille et huile. Du côté, des produits laitiers et substituts, citons la boisson végétale, margarine, fromage, yogourt, crème glacée et sorbet. La saucisse et le poisson se retrouvent quant à eux dans les Viandes et poissons. La section Fruits et légumes est marquée par la canneberge séchée, pomme de terre, carotte régulière et laitue. Seul le bagel se retrouve en Boulangerie. Le Déli cible la bruschetta et pâtes fraîches. Et ce sont les mets préparés avec la pizza et les ailes de poulet qui sont cités du côté des Surgelés.
« Les résultats de notre analyse montrent que sur un total de 45 catégories identifiées, 25 catégories de produits ont affiché un avantage pour le produit local ou une neutralité. Bien que ce pourcentage soit moins élevé que lors de l’étude précédente, la majorité des prix des produits alimentaires locaux étudiés sont demeurés concurrentiels aux prix des produits d’ailleurs, et parfois même plus avantageux, et ce malgré le contexte inflationniste qui sévit depuis quelque temps déjà », a affirmé Dr Sylvain Charlebois, directeur scientifique du Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire de l’Université Dalhousie, dans un communiqué.
L’étude a été réalisée sous sa direction, au Québec, entre septembre et octobre dernier. Il a examiné les prix de 100 produits locaux et 336 produits comparables provenant d’ailleurs, totalisant 198 990 points de données de prix distincts. Cela a été effectué auprès de cinq détaillants en alimentation au Québec.
Pour lire l’étude en entier : Manger québécois coûte-t-il plus cher ?
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