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Crédit photo: Détaillant Alimentaire

Détaillant Alimentaire sort son balado

7 janvier 2022

Les premiers épisodes du balado de Détaillant Alimentaire, présenté par Mayrand, sont désormais disponibles à l’écoute ! Ils portent sur la recherche de nouveaux produits et l’approvisionnement. Sylvie Cloutier, PDG du Conseil de la Transformation Alimentaire du Québec (CTAQ), et Stéphane Lacasse, directeur des affaires publiques et gouvernementales à l’Association des détaillants en alimentation du Québec (ADA), abordent ainsi l’innovation qui se retrouve chaque année dans nos assiettes à travers de nouveaux produits.

Dans un premier épisode, les invités abordent la relation entre fournisseurs et détaillants, avec les défis et les perspectives qui l’accompagnent. La pénurie de main-d’œuvre, qui s’est accrue avec la pandémie, vient avec une réduction de la variété de produits disponibles. « Fournisseurs et détaillants, on est intrinsèquement liés, donc il faut qu’on se comprenne, qu’on travaille ensemble et qu’on trouve des solutions communes », souligne Stéphane Lacasse. D’autant plus que les coûts ont explosé sur l’ensemble de la chaîne et qu’ils ne peuvent pas être directement facturés aux consommateurs.

Le code des bonnes pratiques est là pour rappeler les obligations contractuelles, encourager des relations plus harmonieuses et maximiser la prévisibilité. Différentes initiatives pour renforcer les liens sont données en exemple, comme le concours Les Aliments du Québec dans mon panier ! ou encore le contrat d’approvisionnement, qui permet à des transformateurs de vendre directement aux détaillants locaux.

L’inspection des produits importés

Le deuxième épisode du balado est consacré à la puissance des marques privées et à leur impact dans l’innovation. « Les marques privées sont une occasion en or pour plusieurs petits transformateurs qui vont ainsi prendre beaucoup d’expansion, affirme Sylvie Cloutier. L’enjeu est toujours qu’elles peuvent disparaître d’une tablette aussi rapidement qu’elles sont arrivées. La marque privée est donc très appréciée à partir du moment où l’entreprise a développé sa propre marque. »

S’il faut répondre à la demande des consommateurs pour les marques privées, notamment pour des raisons financières, Stéphane Lacasse insiste sur le besoin tout aussi grand d’avoir des marques fortes pour se démarquer de la généralité et mettre de l’avant des produits locaux.

L’approvisionnement et la sécurité alimentaire marquent le troisième épisode du balado. Le Canada est reconnu comme étant l’un des pays qui a les normes les plus élevées. Le personnel de l’Agence canadienne de l’inspection des aliments s’assure de la salubrité des aliments, les transformateurs disposent de certifications et les employés de magasin ont une formation à l’entrée.

Toutefois, l’importation est nécessaire pour trouver des produits non disponibles au Québec ou avoir suffisamment d’approvisionnement. « Généralement, on a peu ou pas de cas d’insalubrité alimentaire, dû à notre système qui est très bien encadré. Quand ce sont des produits importés, c’est par contre plus difficile. Il faudrait s’assurer d’une traçabilité et d’une vérification des produits. » Les conséquences : des rappels de produits ont alors lieu, tout comme les coûts et risques engendrés, tant pour la réputation de l’entreprise que pour la marque…

Pour écouter le balado de Détaillant Alimentaire : detaillantalimentaire.com

Mots-clés: Hygiène et salubrité
Balado
Québec