Dans le cadre du programme de développement des marchés bioalimentaires financé par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, 10 cahiers seront rédigés. Chaque cahier se dédie à un produit ou groupe de produits en particulier.
Deux objectifs sont recherchés par le programme : appuyer les entreprises dans le développement de leurs marchés et accroître la visibilité et l’accessibilité de leurs produits auprès des détaillants d’une part. D’autre part, augmenter l’accessibilité des produits du Québec pour le consommateur en développant des approches commerciales qui favorisent l’accès au marché ainsi que les relations avec les acheteurs, distributeurs et détaillants.
Ce programme, financé par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, est une initiative du Conseil de la Transformation Alimentaire du Québec en collaboration avec les partenaires suivants : Agro Québec, DA, Poudre Noire et Maturin.
Sur ce, nous vous souhaitons une bonne lecture !
Depuis plus de 40 ans, des vins embouteillés au Québec sont proposés sur vos rayons, chers détaillants alimentaires. Une longue histoire qui prouve que ces vins, introduits à la base pour constituer des canaux de distribution secondaires à celui de la SAQ, ont réussi à traverser le temps et à se démarquer. Ils rapportent d’ailleurs chaque année 240 millions de dollars à l’État québécois.
Nous en sommes conscients : les vins proposés chez les détaillants du Québec n’ont pas toujours eu bonne presse. Pourtant, les choses ont bien changé... Les vins embouteillés au Québec, qui représentent 36 % de tous ceux vendus à travers la province (SAQ comprise), ne doivent plus être considérés comme des produits bas de gamme, ou pire encore comme de la poudre diluée dans de l’eau. Ils sont sélectionnés par des experts sur tous les continents, en fonction des goûts des Québécois. Ils sont transportés ici dans le respect de normes de sécurité maximales. Ils sont rigoureusement testés et reçoivent tous le sceau de qualité de la SAQ avant d’être distribués. Alors, même si ce ne sont plus, depuis quelques années, les mêmes produits que l’on croise dans les SAQ et chez les détaillants, leur qualité est comparable.
Les embouteilleurs du Québec ont aussi évolué en même temps que les goûts des consommateurs. S’il y a 30 ans, il se buvait essentiellement des vins blancs sucrés dans les chaumières québécoises, ce n’est plus du tout le cas. Les vins que l’on trouve chez les détaillants sont rouges, blancs, rosés, effervescents, liquoreux. Ils viennent des États-Unis, d’Europe, d’Amérique du Sud, d’Australie. Ils sont aussi, de plus en plus, biologiques et monocépages. Ce n’est donc pas pour rien que la sommelière Jessica Harnois (vins Bù) et le chef Stefano Faita (vins Stefano) font confiance aux embouteilleurs de vins du Québec et proposent leurs produits chez vous, détaillants du Québec.
Le temps est donc venu de démocratiser ces vins et de les mettre en valeur, d’autant plus que nos épiceries et nos artisans alimentaires disposent d’un atout unique : la nourriture ! Imaginez un instant tous les accords réalisables sous cet angle, et les achats que cette approche pourrait induire. Imaginez également ce qu’une meilleure connaissance et une meilleure visibilité pourraient apporter à cette catégorie. Ce ne sont pas des rêves éveillés, mais des stratégies tout à fait réalisables, comme vous le découvrirez dans ce guide.
Pour conclure ce petit éditorial, nous voulons réitérer que nous sommes vos partenaires d’affaires, et que nous avons un but commun : assurer la croissance, tout en valorisant la qualité et le développement durable. Alors, soyons fiers de nos vins embouteillés au Québec !
Association des négociants embouteilleurs de vins (ANEV)
embouteilleici.com
« Dans la majeure partie du monde, les vins produits ailleurs et embouteillés dans le pays où ils sont consommés sont incontournables. Et c’est aussi le cas au Québec, même si les consommateurs n’en ont pas toujours conscience. »
Les experts sont formels : le transport de vin en vrac est de qualité égale, voire supérieure à celui qui se fait en bouteilles.
Grâce à un processus rigoureux :
Cette vision fonctionnelle de la catégorie pourrait facilement se transformer en choix logique si vous misiez sur un atout que vous, les détaillants, êtes les seuls à maîtriser : le contenu des assiettes !
Vous occupez une position idéale pour promouvoir l’achat de vin, et voici pourquoi concrètement :
42 % des achats de vin en épicerie se font pour en ajouter dans une recette
Nous n’en avons pas souvent conscience, mais les vins embouteillés au Québec, en plus de nourrir notre économie et d’être vecteurs de nombreux emplois, sont également un choix plus écoresponsable que ceux importés en bouteille.
En voici les raisons :
L’importation de vin en FlexiTank permet de contenir dans le même espace un volume 33 % supérieur à celui des bouteilles, ce qui réduit l’impact environnemental de son transport jusqu’à 20 %.
L’embouteillage au Québec est exécuté en grande partie avec du verre allégé, si bien qu’on utilise moins de matière ici qu’ailleurs pour fabriquer les bouteilles.
La commercialisation des bouteilles au Québec encourage la circularité, puisque les bouteilles vides peuvent être récupérées et recyclées localement.
Les embouteilleurs du Québec ne sont pas de simples marchands de vin. Ils répondent aux goûts et aux besoins des consommateurs québécois, en plus d’avoir un impact positif sur l’économie de notre province.
Vous rappelez-vous de vins populaires comme L’Oiseau bleu, Baby Duck ou encore le Charlesbourg « type Bordeaux » ? Au fur et à mesure de l’évolution de l’offre et des goûts des consommateurs, ils ont disparu et cédé leur place à des vins en accord avec ce qu’aiment les Québécois.
Un petit tour dans le rayon des vins des commerces montre incontestablement ce changement. Les vins blancs sucrés d’hier ont été remplacés par un florilège de vins rouges, blancs, rosés, effervescents et liquoreux venus des quatre coins du monde. Actuellement, les plus populaires sont originaires d’Europe (France, Italie, Espagne), des États-Unis, d’Amérique latine (Chili et Argentine), d’Australie et de Nouvelle-Zélande.
Mieux encore, ces vins sont de plus en plus biodynamiques ou biologiques, constitués de monocépages et d’Appellation d’origine protégée (AOP). Ces caractéristiques sont de plus en plus affichées sur les bouteilles et permettent aux consommateurs de s’y retrouver plus facilement.
La diversité et la qualité des vins que l’on trouve chez les détaillants du Québec sont donc similaires à celles des produits que l’on trouve à la SAQ sous la barre des 20 dollars. Et ce sont les mêmes experts qui sillonnent le monde chaque année pour trouver des vins qui nous plairont dans les deux filières.
Il serait donc grand temps de cesser de parler de vins d’épicerie, et de plutôt parler de vins en épicerie !
Un vin, ça se déguste ou se cuisine. Ça se boit seul ou à plusieurs. Ça se sert en apéro ou en accompagnement d’un plat. Ça meuble un repas ou une célébration. Ça permet aussi de se récompenser ou s’offre en cadeau. En résumé, les besoins et les occasions que le vin comble sont illimités !
Augmenter ses ventes, non seulement de vins, mais aussi de tous les produits proposés en magasin, c’est tout à fait possible ! Et rassurez-vous : cela ne nécessite pas d’engager des spécialistes ni de la main-d’œuvre supplémentaire.
Conscients du manque de personnel dont peuvent souffrir les commerçants, les embouteilleurs de vins sont là pour vous aider à bâtir une offre de vins pertinente : vins sans prétention pour la semaine, vins pour cuisiner, vins élaborés pour des repas gourmets, vins festifs pour des célébrations, etc.
Ces mêmes embouteilleurs sont également présents, ainsi que plusieurs ambassadeurs de renom, pour démocratiser et promouvoir ces vins.
N’hésitez pas à faire appel à eux pour vous épauler et faire des vins embouteillés au Québec un succès dans vos magasins !
Sachant que 40 % des Québécois achètent du vin en épicerie parce que c’est pratique, il vaut la peine de repenser la mise en marché de cette offre. Voici quelques idées pour augmenter le taux de pénétration de votre section des vins :
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Le magasin n’est pas le seul espace où il est possible d’attirer l’attention des clients sur son offre de vins.
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