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Crédit photo: Goodfood
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Goodfood obtient l’autorisation de vendre de l’alcool

11 août 2022

Dès le 23 août, Goodfood pourra vendre de l’alcool aux clients qui commandent des boîtes-repas, de l’épicerie ou du prêt-à-manger. Si les livreurs ne sont pas forcément ses employés, l’autorisation de la Régie des alcools, des courses et des jeux (RAJC) est donnée à condition qu’ils vérifient l’identité du destinataire pour s’assurer qu’il est bien majeur.

Contrairement aux détaillants alimentaires qui ont un permis d’épicerie, les clients de Goodfood n’auront pas l’obligation de commander de la nourriture pour acheter de l’alcool, rapporte La Presse. La sélection qui sera offerte contient des vins québécois, comme ceux de Léon Courville, des bières de microbrasseries ou encore les produits Labatt, Sleeman et Molson.

L’intention de Goodfood avait été annoncée en 2021 et c’est l’aspect virtuel du commerce qui demandait une étude plus approfondie de la RAJC. Pour vendre de l’alcool au Québec, un marché doit consacrer 51 % de sa superficie physique à l’alimentation, ce qui explique que les épiceries régulières et les dépanneurs en aient l’autorisation. Dans le cas de commerces virtuels, la proportion doit être respectée.

Il ne s’agit toutefois pas d’un précédent puisque les livreurs d’Uber Eats peuvent aussi livrer de l’alcool à titre d’intermédiaire entre les restaurants et les clients, tout comme les entreprises de livraison externes qui font la distribution des paniers des Fermes Lufa. Et plus récemment, le Metro virtuel qui vend uniquement par l’entremise de commandes en ligne, a reçu un avis favorable de la RACJ.

Un contrôle suffisant ?

Le vice-président aux affaires publiques de l’Association des détaillants en alimentation du Québec, Stéphane Lacasse, a fait savoir au média qu’il s’inquiète du possible manque de contrôle occasionné par la livraison de bouteilles d’alcool par un tiers : « Comment la Régie va s’assurer du respect de l’application de la loi ? ».

La porte-parole de la RACJ et avocate, Joyce Tremblay, a reconnu à La Presse que la Régie n’a qu’une dizaine d’inspecteurs pour l’ensemble du territoire québécois et que leur mandat est large. Mais elle a ajouté que les plaintes, lorsqu’il y en a pour ce genre de fautes, sont traitées, en collaboration avec les corps policiers.

Pour lire l’article en entier : Une petite bouteille avec votre boîte-repas ?

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Mots-clés: Alcool
Commerce en ligne
Québec