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Crédit photo: Tedy

Tedy vise à améliorer le processus de recrutement

2 novembre 2022 | Par Caroline Devillers

Près de 100 employés du Jean Coutu de L’Île-Perrot en Montérégie ont accès aux services de Tedy, une jeune pousse montréalaise qui propose aux entreprises d’offrir des avantages sociaux pour faciliter le recrutement et la rétention. Disponible après un an d’ancienneté, ils s’ajoutent à ceux de l’assurance collective offerte par le Groupe.

« C’’est difficile à décrire dans nos offres d’emploi, reconnaît Jonathan Carrier, directeur de la succursale Jean Coutu de L’Île-Perrot. Cependant, dès qu’on est rendu à l’étape de l’entrevue, ça change la donne ! Les candidats et nos employés sont vraiment conquis. »

Un abonnement à la carte

Tedy s’adresse à de grosses entreprises qui ont le souhait de donner plus de choix à leur personnel que l’assurance collective ainsi qu’à des petites et moyennes qui n’ont pas assez d’employés ou de ressources financières pour pouvoir proposer une assurance collective. Lors de son abonnement, l’entreprise peut choisir parmi 20 catégories différentes qu’elle souhaite alimenter, définir un budget pour chacune et les mettre à disposition de ses employés de manière individuelle. Ceux-ci peuvent alors profiter de séances de sport, de plateformes de streaming, de voyages, mais aussi d’options plus classiques comme des soins dentaires, des services de soins psychologiques ou encore l’accès aux transports en commun. De plus, Tedy propose des réductions pour certaines entreprises avec lesquelles il a développé un partenariat comme Galea, Communauto ou encore Bixi.

Les avantages serait autant du côté de l’employé que de l’employeur : « L’employé, lui, a une liberté dans la nature du service qu’il décide de prendre, explique Sydney Windiger, cofondateur et président-directeur général de Tedy. Il peut aller dans n’importe quelles boutiques ou lieux à partir du moment où ce qu’il achète rentre dans la catégorie sélectionnée par l’employeur. L’avantage pour l’employeur, c’est le gain de temps parce qu’il n’a plus besoin de collecter les feuilles de dépenses. »

Une fois son achat effectué, l’employé télécharge sa facture sur le site de Tedy qui valide le paiement et le lui rembourse sous format Interac dans un délai allant de trois jours à deux semaines. L’employeur, lui, recevra une facture des dépenses de ses employés à la fin du mois, mais sans les détails des produits achetés, uniquement le nom des catégories utilisées. Il ne sera facturé que le montant des sommes dépensées et non le montant qu’il a alloué à chaque catégorie.

Se rapprocher de ses employés

« Ça permet d’attirer le personnel parce qu’on leur propose quelque chose qu’il ne pensait pas nécessairement s’offrir avec son salaire. Tedy n’est pas fait pour s’acheter des produits d’épicerie, par contre, si un employé veut cumuler son budget sport pendant plusieurs mois en vue de s’acheter une planche de snowboard, il peut le faire », affirme Sydney Windiger.

La démarche permet aussi à l’entreprise de mieux connaître son personnel et de mieux répondre à ses besoins mais aussi, selon le président directeur-général, de le garder. À la succursale Jean Coutu de L’Île-Perrot, les besoins des employés varient selon les saisons - changement de pneus à l’approche de l’hiver, par exemple -, mais à l’année, la catégorie la plus populaire est celle des soins personnels. Jonathan Carrier estime qu’en un mois, Tedy lui coûterait environ 5 000 $.

La plateforme propose des abonnements mensuels sans engagement et les prix varient en fonction du nombre d’employés dans l’entreprise. L’inscription se fait pour le moment sur son site Internet et une application est en voie de développement. Depuis la création de Tedy il y a deux ans, environ 300 clients et près de 5 000 remboursements ont été enregistrés.

Pour suivre Tedy :

Mots-clés: Ressources humaines