Balado : La mutualisation, un moyen d’augmenter son pouvoir d’achat ?
Commandité par Mayrand Entrepôt d’Alimentation, Détaillant Alimentaire sort un nouveau balado intitulé Le pouvoir d’achat des détaillants : quels sont les outils ? Programme d’achats, regroupements ou encore constitution en coopérative : les invités partagent des outils pour maintenir, voire augmenter, le pouvoir d’achat des détaillants.
Dans le premier épisode intitulé L’importance de la mutualisation, Yves Servais, directeur général chez Association des marchands dépanneurs et épiciers du Québec (AMDEQ), insiste sur les avantages de faire partie d’un regroupement pour un détaillant indépendant : « Être membre d’un regroupement coupe de l’isolement et aide à rester informés sur les réglementations et sur ce qui se fait dans l’industrie. »
Un point appuyé par Michel Ferland, ancien directeur général de la Fédération des coopératives alimentaires du Québec (FCAQ) qui ajoute que la coopération est la force des coopératives et que de la même manière, la mutualisation permet aux personnes isolées en région de raconter leur réalité et de s’entraider. L’exemple de partager l’expertise d’un professionnel est donné.
Se démarquer
« Il faut permettre à tous les détaillants de s’entourer, insiste Denis Gendron, consultant pour le secteur alimentaire canadien. Même s’ils sont en compétition, ils avancent tous vers un but commun, celui de répondre à la question : " Qu’est-ce qu’on peut amener de plus ? ". Alors autour d’une table, il y a des échanges et le succès est de mettre en place des moyens auxquels on n’avait peut-être pas pensé avant. »
Yves Servais considère que les détaillants indépendants sont la force du Québec et qu’il est nécessaire que ceux-ci se diversifient dans le but de se démarquer. Et Michel Ferland défend l’idée que depuis la pandémie le secteur de l’alimentation est de plus en plus hyperspécialisé.
Le deuxième épisode Où se cache le pouvoir d’achat dans vos épiceries ? évoque les moyens mis en place par les détaillants pour faire des économies. Pour Denis Gendron, tout commence par un état des lieux pour revoir le plan d’affaires tout en se posant la question : « Est-ce que la dépense en vaut la peine ? ». Il considère la technologie comme un moyen d’optimiser son pouvoir d’achat. Yves Servais ajoute qu’être membre d’un regroupement permet d’être à l’écoute de ce qui se passe dans l’industrie et de ce qui s’en vient.
Pour écouter le balado en entier : Le pouvoir d’achat des détaillants : quels sont les outils ?
