L’inflation alimentaire a bondi de 10 % chez Metro
Chez Metro, l’inflation alimentaire s’élève à 10 % et la pression sur les prix demeure élevée. La cause viendrait des fournisseurs qui continuent de subir des pressions inflationnistes et donc de demander des augmentations de prix à un pourcentage « élevé ».
« Nous avons déjà dû accepter plusieurs augmentations, à plusieurs moments, durant l’année à des taux plus élevés. Ceux qui reviennent avec d’autres demandes, nous les remettons en question, a indiqué le président et chef de la direction, Eric La Flèche, lors d’une conférence téléphonique le 16 novembre dernier. Nous devons nous asseoir avec eux et trouver un terrain d’entente. »
Metro se défend d’en tirer profit, tandis que sa marge brute est restée relativement stable : elle a atteint 20,4 %, le même seuil que l’an dernier., et elle était de 20,2 % en 2019. Les grands épiciers canadiens font toutefois l’objet d’une étude du Bureau de la concurrence annoncée à la fin octobre. La démarche survient dans un contexte où l’inflation alimentaire s’intensifie, malgré une modération de l’inflation générale.
En septembre, le prix des aliments achetés en magasin a bondi de 11,4 % par rapport à l’an dernier, selon Statistique Canada. Il s’agit du rythme le plus rapide depuis août 1981. Mi-novembre, l’organisme national de statistique a indiqué que l’inflation est demeurée élevée en octobre dernier, en affichant 11 %.
Eric La Flèche affirme, pour sa part, que le marché est très concurrentiel tandis que les consommateurs sont très sensibles au prix. Il constate d’ailleurs une plus grande popularité des enseignes à escompte et des marques privées.
(La Presse Canadienne)
