La Coop Alina devient Gaïa Épicerie santé à Rimouski
Gaïa Épicerie santé remplacera officiellement la Coop Alina au centre-ville de Rimouski. Cette dernière, qui avait fait faillite en septembre dernier, va officiellement revivre. Sans avoir le nom des nouveaux propriétaires, nous avions appris le rachat des actifs de l’ancienne Coop par une famille rimouskoise début novembre.
Judith Cloutier, sa mère Joëlle Picard et son conjoint Leevan Tremblay, vont pouvoir remplir de nouveau les tablettes du magasin. « Avec plus de 40 ans d’expérience dans l’épicerie, c’était vraiment important que ma mère soit de la partie », explique Judith Cloutier. « Si elle n’embarquait pas, j’embarquais pas non plus », lance-t-elle. La guerre aux enchères remportée par le trio, le projet peut démarrer.
Une offre bien-être diversifiée
Similaire à la Coop Alina, les produits alimentaires proposés seront avant tout locaux, avec une offre naturelle et biologique, et du prêt-à-manger. La possibilité de se restaurer sur place dans un espace café avec accès au wifi est aussi envisagée. « C’est une offre indispensable que l’on se doit de proposer aujourd’hui avec des gens souvent pressés », estime Judith Cloutier. Un site web transactionnel sera aussi un plus pour des clients qui ne sont pas sur place, ajoute-t-elle.
Par ailleurs, en plus de l’épicerie, Judith Cloutier, directrice chez Desjardins et en formation de naturopathe à l’IESN de Montréal, envisage également une partie cosmétiques et bien-être dans le futur magasin. « Je me vois offrir des ateliers sur la fabrique de cosmétiques ou encore des conseils pour soulager son bébé avec des produits naturels ».
Gagnante du prix Chagall - projets innovants 2025, Judith Cloutier et sa famille pourront compter sur 20 000 $ pour financer une partie des aménagements nécessaires.
Alors que Costco va s’implanter à Rimouski cet été, certains commerçants et détaillants indépendants s’organisent face au géant américain de la distribution. Judith Cloutier participe à proposer une offre différente dans un centre-ville qui doit être re-dynamisé. « Ça ne sera pas du tout la même clientèle et on est très différent. Ça ne me fait pas peur », précise-t-elle.
Gaïa, la déesse mère qui incarne la Terre, n’a pas été choisie par hasard pour le nom de l’épicerie. « L’environnement est une valeur chère à mes yeux. C’est aussi synonyme de partage, d’économie circulaire, c’est tout ça que je veux promouvoir avec le projet ». Pour l’heure, l’embauche du personnel avec une vingtaine de personnes à recruter, va être l’étape clé pour Judith Cloutier, qui, elle, a bien les pieds sur Terre.
