Les déserts alimentaires augmentent en Outaouais
En Outaouais, la liste des fermetures d’épiceries dans les petites communautés rurales continue de s’allonger. À tel point que le phénomène commence à susciter l’inquiétude dans la région.
En décembre dernier, entre autres, deux nouveaux déserts alimentaires se sont créés avec la fermeture des seules épiceries des municipalités de Sainte-Cécile-de-Masham et de Saint-André-Avellin. Cette absence de commerce amène les résidents à dépenser plus d’argent pour pouvoir s’alimenter, notamment en parcourant plus de kilomètres et en consommant donc plus d’essence.
Le nombre d’épiceries indépendantes serait aussi en baisse à l’échelle du Québec et du Canada. Cela s’expliquerait par l’oligopole que forment les grandes enseignes alimentaires au Canada. Cette diminution devrait continuer de s’accentuer en raison de l’inflation et de la recherche par les consommateurs de rabais qui ne sont pas souvent offerts dans ces épiceries, cela s’expliquerait par l’oligopole que forment les grandes enseignes alimentaires au Canada Et la pénurie de main-d’œuvre que connaît l’industrie depuis quelques années n’arrange pas la situation.
Selon la dernière étude menée en 2013 par l’Institut national de santé publique du Québec, 429 secteurs en milieu urbain - 3,9 % de la population urbaine - et 408 secteurs en milieu rural - 13,1 % de la population rurale - peuvent être considérés comme des déserts alimentaires. Pour contrer ces chiffres, Coalition Avenir Québec avait promis pendant la dernière campagne électorale un fonds pour aider les commerces à survivre dans les territoires ruraux. Toutefois, celui-ci n’a pas encore été mis en place.
En attendant que d’autres solutions émergent. En Outaouais, dans la municipalité de Bouchette, un groupe de citoyens a décidé d’ouvrir une coopérative de solidarité afin d’avoir une offre de services alimentaires à la suite de la fermeture du dépanneur du village, en 2017.
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