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Crédit photo: Walmart

Walmart veut investir dans l’automatisation pour une meilleure rentabilité

3 janvier 2023

Walmart considèrerait les investissements dans l’automatisation comme l’un des facteurs clés de sa rentabilité dans les années à venir, c’est en tout cas ce qu’a fait savoir Doug McMillon, président et chef de la direction du détaillant lors de la conférence virtuelle Morgan Stanley Global Consumer & Retail 2022 qui s’est tenue en décembre dernier. Il a aussi déclaré que les entrepôts robotisés, dans lesquels les marchandises sont déplacées par des chariots automatisés, réduiront non seulement le besoin de travailleurs dans les entrepôts eux-mêmes, mais aussi dans les magasins où les marchandises sont reçues.

Le président explique qu’à l’avenir, les produits seront livrés aux magasins sur des palettes qui ont été organisées selon la disposition particulière de ce magasin, catégorie par catégorie, afin que les employés puissent approvisionner efficacement les étagères directement à partir d’une palette, plutôt que de transporter des boîtes de produits individuels et de faire des va-et-vient depuis une arrière-salle.

« C’est un processus différent, éliminant de nombreuses heures que nous investissons dans les arrière-boutiques de nos magasins », précise savoir Doug McMillon. Au cours des prochaines années, la combinaison de ces types de robotique avec des technologies d’optimisation de stocks et des analyses prédictives des ventes pourrait réduire les coûts du système selon le chef de la direction de Walmart.

De plus, pour lui, le rythme rapide auquel l’inflation a augmenté, en particulier dans les catégories d’épicerie, a exacerbé l’impact que la hausse des prix a eu sur les acheteurs. « Nous ne nous attendions pas à ce niveau d’inflation de l’épicerie - il était plus raide en termes de trajectoire », a déclaré Doug McMillon.

Walmart a commencé à remarquer des changements dans le comportement des consommateurs vers le mois de mars, alors que les consommateurs à faible revenu - les ménages gagnant moins de 50 000 dollars américains par an - ont commencé à s’éloigner des achats discrétionnaires. Depuis lors, les consommateurs à revenu élevé ont suivi le même schéma.

Mots-clés: États-Unis